• Faux pas ? Faut pas ! Mais Fillon nous car ce n'est pas exceptionnel..

    Avec la nouvelle affaire on l’a tous dans le fion !

    Pourtant il n’y a rien de nouveau dans notre république bananière.

    Compter se faire élire grâce aux peaux de bananes qu’on place au bon moment sur le chemin de l’adversaire, c’st le B.A.BA de la politique nationale car en France on n’a pas des idées mais on a des bananes.

    Je n’aboierai pas ici avec les autres, je me contenterai d’utiliser mon bulletin de votre comme il me plaira le moment venu.

    Mais, en attendant de savoir exactement l’ampleur des faits incriminés, je vais partager mon sentiment sur des sujets qui ne remplacent pas le débat sur les projets des candidats à l’alternance.

     

    Certes je m’étonne que l’alternance prônée par le candidat du PS n’ait provoqué l’adhésion que de 2% des électeurs (60% des 1,6 millions qui se sont exprimés pour 44,5 millions d’électeurs). Pourtant j’aurais cru que des millions de jeunes et de bobos gauchistes auraient été là pour soutenir Hamon qui veut nous enfumer avec son projet de Cannabis pour tous. A mon étonnement s’ajoute le fait que la moitié des électeurs aurait dû le soutenir afin de montrer qu’ils souscrivent à l’idée que l’autre moitié des électeurs devra leur verser le revenu universel auxquels ils ont certainement droit.

    Alors parlons d’autre chose . . .

    Des politiques qui profitent du système ça a toujours existé dans notre pays vertueux et les gens écoeurés de ces pratiques plus que contestables sont nombreux. Mais où était la meute qui aboie aujourd’hui lorsque hier ces pratiques faisaient rage et que tous le monde le savait !

     

    Si le pompon revient à Mitterrand qui ne s’est pas contenté de salarier son épouse mais qui une fois président a mis ses frasques extra conjugales au frais de la république avec une fille illégitime qui nous a coûté plusieurs millions.et si, comme Trump, il a nommé son fiston Conseiller pour les Affaires africaines au cabinet présidentiel (ce qui lui a permis entre autre d’être fortement implique dans le scandale de l’Angolagate) nul ne sait combien tout ça  a vraiment coûté.

    Mais il n’a pas été le seul, et Hollande, sur les traces de son mentor, a doté Trierweiller d’une équipe de serviteurs qui officiait à l’Elysée aux frais du contribuable.

    Et puis il y a eu plein d’autres emplois fictifs dont nos élus ont bénéficié, à commencer par Cambadelis et Harlem Désir !

    Mais il y a aussi les détournements de fonds et/ou emplois fictifs organisés pour le parti.
    Aujourd’hui, Le Pen est dans la tourmente et hier Emmanuelli, Juppé et plus récemment Chirac ont été condamnés pour avoir utilisé l’argent public à des fins illégales.

     

    Et puis il y a les indélicatesses vis-à-vis du fisc qui est un autre moyen de laisser aux citoyens honnêtes le soin de régler la note. Dans ce domaine on peut citer le cynisme de Thévenoud, comme l’aplomb de Cahuzac, mais dans ce domaine Hollande (encore lui) présente un cas d’école qui mérite d’être analysé :
    Quand Hollande est devenu président de ce pays, il a dû déclarer son patrimoine et ainsi nous avons appris qu’il évaluait sa fortune personnelle juste en dessous du seuil de 1,3 millions. Il échappe donc ainsi à l’Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF).  Certes les mauvaises langues disent que son patrimoine immobilier a été fortement sous évalué mais passons.
    Comme le seuil de l’ISF était de 800.000 € l’année précédente on peut s’étonner que si le patrimoine immobilier de Hollande était alors inférieur à ce montant, il ait progressé de plus de 60% en un an alors que cet immobilier, lui, est resté le même.
    Il se pourrait donc que Hollande ait omis de s’acquitter de l’ISF dont il était redevable.
    Mais si Hollande triche sur l’ISF qu’importe, il n’est qu’un élu parmi tant d’autres, ce qui est intéressant ici c’est l’inégalité devant la loi !
    En effet, dans ce cas d’espèce quel que soit le crime qui lui est imputé, Hollande, Président de la république, bénéficie d’un report jusqu’à la fin de son mandat, en effet :

    Pour les actes du chef de l’État qui ne relèvent pas de l'exercice des fonctions présidentielles, le président ne peut pas faire l’objet d’une procédure judiciaire ou administrative pendant la durée de son mandat.

    Dont acte, mais à la fin de son ou ses mandats, après 5 ou 10 ans, Hollande pourrait, comme ce fut le cas pour Chirac, être rattrapé par la justice.
    Sauf que pour les questions fiscales

    Le contrôle fiscal ne peut pas être exercé une fois passés les délais de prescription. En effet, si les omissions constatées dans l'assiette de l'impôt, les insuffisances, les inexactitudes ou les erreurs d'imposition, peuvent être corrigées par l'administration, ce pouvoir d'intervention (ou délai de reprise) est limité à trois ans.

     

    Donc la loi est faite pour favoriser la fraude fiscale du Président de la république. 

     

    Ce qu’on constate, en fait, c’est que le problème ce n’est pas qu’il y a des élus malhonnêtes, il y en a toujours eu et il y en aura toujours et on ne peut pas changer la nature humaine.

     

    Le problème c'est ces lois promulguées pour permettre voire favoriser les dérives précitées.
    Mais on pourrait changer ces lois !

     

    Dans ce pays où on régit tout avec de nouvelles lois, il est scandaleux de voir que des lois existent pour favoriser les comportements déviants décriés aujourd’hui et que personnes ne semble vouloir qu’elles soient abrogées. 

     

    Aujourd’hui nos élus sont ceux qui décident des lois d’exception qui les concernent.

    Ils ont donc le pouvoir de légaliser les avantages qu’ils s’accordent même si ces avantages correspondent à des pratiques qui sont illégales dans la société civile. Ainsi ils ont légalisé  :

    ·       Le montant des indemnités officielles qu’ils s’octroient

    ·       Les énormes indemnités mensuelles qu’ils s’accordent au noir comme l'IRFM versée aux députés et sénateurs.

    ·       Les nombreux avantages sociaux dont ils bénéficient.

    ·       Le droit discrétionnaire d’octroyer des emplois bidons à leurs amis (comme Cresson avec son dentiste) ou à leur famille (la liste est trop longue pour cet article).

    ·       etc.

    Tant qu’on ne supprimera pas ces lois indignent d’une république qui se veut exemplaire pour confier à une entité indépendante le soin de définir la nature et le montant des émoluments et autres avantages des élus, nous resterons une république bananière autrement dit

    la patrie des droits de l'homme l'élu. 

     

     


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  • Commentaires

    1
    UN breton
    Vendredi 3 Février 2017 à 12:11

    J'enchaîne: si l'on manque d'idées, je suggère de s'inspirer (et même de plagier) les règles en vigueur dans les pays voisins, plutôt vers le Nord. Celà allègera la tâche des attachés parlmementaires et ne coûtera rien (il n'y a (pas de brevet). Dans le même esprit, la duplication du Code du Travail suisse pourrait être envisagée.

      • Daniel
        Vendredi 3 Février 2017 à 14:01

         

        Oui, tout cela est bien vrai, ce sont des faits. On pourrait en rajouter mais l'idée serait la même.

         

        On peut se poser la question pourquoi le choix de pilonner Fillon et pas le FN (Il y aurait matière) ? Pour le PS ce n'est pas la peine, il est déjà très mal.

         

         

         

        Une « une entité indépendante », c'est quoi ?

         

         

         

        Nous ne sommes pas en démocratie ni directe (pléonasme) ni représentative (oxymore). Les gens pour qui nous votons nous sont imposés par les partis politiques et les médias. Qui finance ces derniers ?

         

        On ne nous demande pas notre avis pour envoyer notre armée un peu partout dans le monde. Et quand, par erreur certainement, on demande l'avis au peuple sur un TCE en 2005 on n'en tient pas compte.

         

         

         

        Mélenchon, pour lequel je n'ai pas de sympathie particulière, propose (à vérifier et le fera-t-il ?) :

         

         

         

        • De mettre en chantier une constituante.

        • Qui pourrait être composée de citoyens tirés au sort.

        • Citoyens qui n'auraient jamais eu de mandat précédemment.

        • Citoyens qui ne pourraient plus avoir de pouvoir exécutifs dans le futur.

         

         

         

         

         

        Voilà une opportunité de fabriquer une nouvelle constitution, une nouvelle règle du jeu et « si l'on manque d'idées, je suggère de s'inspirer (et même de plagier) les règles en vigueur dans les pays voisins, plutôt vers le Nord. Cela allégera la tâche des » citoyens constituants « et ne coûtera rien (il n'y a (pas de brevet). Dans le même esprit, la duplication du Code du Travail suisse pourrait être envisagée ». Mandats impératifs, référendums d'initiative populaire, référendums révocatoires......

         

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    Vendredi 3 Février 2017 à 15:10

    Vincent Goyet attaché parlementaire :

    Parce que j'ai été attaché parlementaire beaucoup de ceux qui me connaissent m'ont demandé comment faire le tri entre tous les éléments qu'ils ont lus dans la presse ces derniers jours à propos du fonctionnement de l'équipe qui entoure chaque député.

    Je tiens à préciser tout de suite que si je soutiens François Fillon depuis la défaite et le départ de Nicolas Sarkozy en mai 2012, les éléments que je donne ci-dessous sont ma propre analyse et mon propre ressenti. Je laisse chacun y puiser ce qu'il voudra.
    Avant tout, le cabinet parlementaire constitue juridiquement une TPE. Le député embauche et rémunère librement ses collaborateurs, sur la base de contrats de travail de droit privé, qui prennent automatiquement fin en cas d'interruption du mandat parlementaire.
    Pour rémunérer ses collaborateurs, chaque député dispose d'une enveloppe mensuelle de 9 561 € (lorsqu'il laisse l'Assemblée nationale gérer ces contrats et payer les charges patronales), 14 341 € s'il décide de tout gérer lui-même. Sur les 9 561 €, il doit donc encore acquitter les charges salariales (précision technique pour les puristes).
    Dans les faits, l'immense majorité des députés laisse l'Assemblée s'occuper de tout.
    Chaque député organise à sa guise le travail de son équipe, avec des collaborateurs dont le travail peut être très divers : agenda, logistique, courriers, dossiers législatifs, dossiers locaux, réunions, questions au Gouvernement, amendements, relations presse, relations avec les élus, relations avec la population, communication, rendez-vous, représentation, conseil, etc. Ce travail répond en fait aux trois fonctions remplies par un parlementaire : 1/ il représente le peuple ; 2/ il vote les lois ; 3/ il contrôle l'action du Gouvernement et des administrations.
    Bref, le travail est gigantesque, et la politique est bien souvent le lieu où les militants viennent donner un coup de main bénévole (mise sous pli, distribution de documents à la population, logistique des réunions publiques, réseaux sociaux, etc.). Il y a plutôt trop de travail que pas assez !
    François Fillon est aujourd'hui attaqué non pas pour avoir rémunéré son épouse et deux de ses enfants, mais parce que certains soupçonnent qu'il s'agirait d'emplois fictifs, sans travail réalisé en contrepartie.
    Comme je viens de le souligner, ce n'est pas le travail qui manque autour d'un député. J'ai croisé des dizaines et des dizaines de parlementaires, davantage encore de collaborateurs, et la plupart d'entre eux sont des passionnés, qui ne comptent pas leurs heures. De même, il est inimaginable qu'un élu fasse une carrière politique durant 35 ans (François Fillon a été élu pour la première fois en 1981) sans que sa / son conjoint(e) ne lui apporte au quotidien un soutien et une aide de tous les instants, surtout si elle / il n'a pas une autre activité professionnelle à côté.
    Quid du niveau de rémunération pour le conjoint non salarié du chef d'entreprise ? Comme dans n'importe quelle TPE, il est fréquent que le conjoint participe de fait à l'activité sans percevoir de salaire. Quand la structure trouve l'espace d'une rémunération, il peut y avoir ensuite une forme de rattrapage salarial, en contrepartie de toutes les années de bénévolat.
    S'agissant de Pénélope Fillon, elle n'a pas été rémunérée entre 1981 et 1997. Puis elle a bénéficié d'un salaire comme attachée parlementaire jusqu'en 2013 (avec manifestement un rattrapage salarial). Elle a perçu 639 000 euros net sur cette période (les médias parlent en brut pour gonfler la somme). Ramené à 35 années de travail aux côtés de son mari, nous arrivons à l'équivalent d'un salaire net mensuel de 1521 €. Tous ceux qui se scandalisent du montant de 830 000 € brut devraient méditer sur la période concernée... Si j'avais travaillé durant 35 ans aux côtés de François Fillon, sur la base du salaire de 2600 € net que je touchais en 2007, j'aurais coûté bien plus de 830 000 € brut (faites le calcul : 1,4 million d'euros brut - et par souci de simplicité, je n'ai pas tenu compte du 13e mois...).
    Mais quel travail a donc bien pu réaliser Pénélope Fillon ? Sans doute un travail de petite main pour un grand nombre de courriers reçus au domicile (François Fillon n'avait pas de permanence parlementaire en circonscription). Un soutien logistique également. Un travail de conseil, relecture (c'est ce qui semble ressortir de la bouche de l'avocat de François Fillon). Un travail de représentation, aussi, accompagnant son mari, ou se substituant à lui quand il n'était pas disponible.
    Pénélope Fillon n'aurait-elle pas pu remplir toutes ces tâches sans être rémunérée ? Si, sans doute. Mais en France, la loi autorise les parlementaires à salarier leurs proches. De très, très nombreux élus le font, ponctuellement ou de façon pérenne. C'est fréquemment le cas pour les enfants étudiants des députés ou sénateurs, dont les parents mettent ainsi le pied à l'étrier professionnel.
    Mais alors, pourquoi cette brusque poussée de fièvre concernant François Fillon ? Qui ne voit pas l'opération de destabilisation à quelques semaines de la présidentielle ? "Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose", proclame Francis Bacon dans son Essai sur l'athéisme.
    Interrogeons-nous maintenant sur le niveau de rémunération des enfants de parlementaires : n'est-il pas excessif ? On peut parfaitement le penser dans certains cas. Mais 1/ ce montant reste à la discrétion du parlementaire et 2/ on sort du débat sur le caractère fictif de l'emploi. Les enfants de Fillon avaient fait des études de droit, l'un d'eux a d'ailleurs obtenu son diplôme d'avocat l'année suivante. Ils avaient donc des compétences utiles pour aider leur père dans ses missions parlementaires. Il ne s'agit pas d'emplois fictifs. Or, c'est là-dessus que Fillon est attaqué.
    Certains s'étonnent aussi que Pénélope Fillon n'avait pas de badge pour accéder à l'Assemblée, ni d'adresse e-mail personnalisée. J'ai travaillé durant 5 ans à l'Assemblée (entre 2002 et 2007), j'avais évidemment un badge pour accéder à mon lieu de travail, mais ce n'était pas le cas de tous mes collègues de circonscription. Je n'ai par ailleurs jamais eu d'adresse e-mail professionnelle à mon nom : j'ai toujours utilisé l'adresse des parlementaires pour lesquels j'ai travaillé.
    Autres questions légitimes que se posent beaucoup de gens : pourquoi Pénélope Filllon a-t-elle été rémunérée par le suppléant de François Fillon ? A quel travail est-ce que cela correspond ? Pourquoi un salaire si élevé ? Lorsqu'un parlementaire devient ministre, il conserve un lien avec le territoire d'où il est originaire. Les collaborateurs du suppléant devenu député font souvent le lien et la navette entre la circonscription et le ministère. Et Pénélope Fillon a pu être d'autant plus sollicitée dans ce cadre que l'agenda de son mari le rendait beaucoup moins disponible. Le suppléant de François Fillon était par ailleurs peut-être davantage présent en circonscription qu'à Paris, n'ayant pas forcément les mêmes ambitions et appétences pour le travail législatif que son précédecesseur.
    Enfin, un élément important : jusqu'en 2012, les députés pouvaient conserver le reliquat du crédit collaborateurs qui leur était attribué. Cet argent ne serait donc pas resté dans les caisses de l'Assemblée. Ceux qui demandent à Pénélope Fillon de "rendre l'argent" ignorent manifestement qu'il s'agirait de le rendre... à François Fillon lui-même.
    Mais alors, pourquoi Pénélope Filllon a-t-elle dit qu'elle ne travaillait pas et ne s'était jamais mêlée de politique ? Peut-être simplement parce qu'elle ne considérait pas son action comme un travail, mais comme un engagement aux côtés de son mari. Il n'empêche que si elle n'avait pas été là, toutes les tâches qu'elle a accomplies auraient dû l'être par quelqu'un d'autre. En outre, un attaché parlementaire ne fait pas de politique : il travaille dans le domaine politique, mais c'est le parlementaire qui fait de la politique. Pas ses collaborateurs.
    Posons-nous maintenant la question de l'orchestration de cette affaire politico-médiatique :
    - le mercredi 25 janvier, le Canard Enchaîné publie un article
    - le jeudi 26 janvier, le Parquet national financier ouvre une enquête judiciaire
    - le vendredi 27 janvier, ce même parquet auditionne plusieurs témoins
    Une vitesse absolument stupéfiante !
    Pour rappel, le parquet national financier a été créé par Christiane Taubira en 2014, qui y a placé ses amis : le procureur du PNF, Eliane Houlette, était commissaire du gouvernement auprès du Conseil des ventes volontaires. Elle doit son incroyable et fulgurante promotion au Garde des Sceaux de l'époque, laquelle a également constitué une équipe de procureurs adjoints et vice-procureurs parmi ses très proches (Michel Pelegry, Ulrika Delaunay-Weiss, Patrice Amar, Monica d'Onofrio...).
    Rappelons aussi qu'en France, le parquet (a fortiori le parquet national financier) n'est pas indépendant du pouvoir exécutif : les procureurs dépendent directement du ministre de la Justice, ce qui est d'ailleurs pointé du doigt par la Cour Européenne des Droits de l'Homme.
    La vitesse avec laquelle le parquet s'est jeté sur François Fillon ne manquera pas d'interpeller tous ceux qui déplorent les lenteurs habituelles de la Justice. La perquisition de l'Assemblée nationale qui a eu lieu hier après-midi relève là encore de l'exceptionnel.
    Parallèlement, quand des journalistes publient dans le livre "Nos très chers émirs" des accusations nominatives de corruption envers un ministre du Gouvernement, le même parquet reste curieusement muet. Pourquoi une telle différence de traitement ?
    Face à cette situation, je suis persuadé de l'impossibilité pour Pénélope Fillon de ne pas avoir participé au travail parlementaire de son mari. Son travail n'a pas été fictif, et il dure depuis 35 ans.
    Je suis aussi persuadé que cette opération de destabilisation a été sciemment préparée et orchestrée. Je n'ai pas voulu croire à une machination envers DSK en 2011, ses propres turpitudes étant suffisantes pour provoquer la chute d'un candidat annoncé par tous comme le prochain président français. La similitude de l'acharnement qu'il a subi alors, avec l'acharnement subi aujourd'hui par François Fillon, fait naître le doute. Les mêmes officines semblent à l'oeuvre. D'ailleurs, ce sont les mêmes qui en furent et en seraient les grands bénéficiaires : François Hollande et ses proches, du PS à Macron.
    Et toute cette agitation éloigne les citoyens de ce qui devrait nous préoccuper à titre principal : la situation de la France, qui compte un nombre record de chômeurs, dont la Dette n'a jamais été aussi élevée, et qui n'offre aux jeunes générations que le choix entre le déclassement ou l'émigration.
    Voilà pourquoi je continue plus que jamais à soutenir François Fillon. Parce que le projet qu'il porte me semble nécessaire pour redresser notre pays. Parce qu'il faut desserrer l'étau de l'étatisme. Parce qu'il faut permettre à chacun de travailler davantage s'il le souhaite pour gagner davantage. Parce qu'il faut améliorer le financement et la couverture maladie de notre assurance sociale. Parce que la France doit redevenir un interlocuteur crédible sur la scène internationale.
    Et parce que je ne suis pas dupe du matraquage médiatique actuel.

    Vincent Goyet

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