• Pauvre de nous !

    La France va mal.
    Nos dirigeants ont un diagnostic sûr et disposent de remèdes adaptés..
    Les remèdes sont appliqués.
    J'explique ici pourquoi je doute que la France soit en voit de rétablissement mais votre opinion m'intéresse.

    Petit rappel de géopolitique économique

    La France n’est pas l’Allemagne

    L’Allemagne a réformé son modèle économique à une époque où la croissance (3% contre 0 aujourd’hui) favorisait une telle mutation et ceci sans tenir compte des options radicalement différentes prises par son principal partenaire économique européen qui affichait alors une assurance narquoise car il avait trouvé le Graal dans un équilibre harmonieux entre son modèle social que le monde entier lui envie, et un taux de prélèvements élevé qui permettait de maintenir la dépense publique et l’emploi des fonctionnaires. Ainsi, la France a même prouvé que ce modèle résistait à la crise, du moins à ses débuts car, comme la petite chèvre de monsieur Seguin, si la France a d’abord bien résisté, l’histoire ne s’arrête jamais là quand on a dit ‘’d’abord’’.

    D’ailleurs, l’Allemagne non plus n’a pas trouvé le nirvana que lui promettaient ses réformes ! Mais comme elle en a fait le constat, elle réduit encore la voilure pour donner moins de prise aux vents contraires ! Voilà le pays le plus envié qui réduit ses dépenses et qui appelle la croissance avec une cure d’austérité que nous jugeons inutile, voire ridicule pour nous-mêmes alors que notre situation est loin d’être aussi enviable.

    Non, la France n’est pas l’Allemagne ! Ici on attend la croissance qu’on appelle de nos vœux car c’est elle qui réduira le chômage et redonnera l’espoir de retrouver les fastes d’antan.

    Oui mais comme la France n’est pas l’Allemagne, on supplie la croissance de revenir chez nous et, contrairement à notre voisine, on fait tout pour l’en dissuader !

    La France est ni l’Italie ni l’Espagne

    On nous l’a dit et on nous l’a montré ! Comme la France a mieux amorti la crise nous n’avons pas atteint les niveaux de chômage catastrophiques qu’enregistrent nos deux voisins. Nous l’avons donc entendu en boucle : il est inutile de prendre les décisions douloureuses qui se sont imposées dans ces deux pays car la France conserve sa santé économique comme la confiance des investisseurs qui nous prêtent de quoi vivre à des taux historiquement bas alors que ces voisins, malgré leurs cures d’austérité, sont plombés par leur dette.

    Sauf que ces deux pays semblent avoir trouvé avec leurs remèdes de cheval dont nous ne voulons pas, le moyen d’arrêter l’hémorragie voire d’inverser la tendance alors que la France entre dans une phase de récession qui s’accompagnera d’une aggravation du chômage qui, au dire des économistes, pourra dépasser le millier de licenciements quotidiens !

    Certes, les marchés préfèrent malgré tout la France mais n’est-ce pas parce que le patrimoine des français leur sert de garantie ? Même si la France ne fait rien pour rétablir la croissance, les prêteurs savent que les français ont un bas de laine qui permettra au gouvernement de ressortir à plus d’impôt pour payer ses dettes.

     

    La France est ni l’Irlande ni le Portugal ni la Grèce

    Si aujourd’hui, nous sommes dans une situation incomparablement plus enviable rien ne permet de croire que nous avons pris les mesures énergiques nécessaires pour ne jamais connaître l’impasse économique qu’à connu l’Irlande, par exemple. Mais ce qui différencie surtout la France de ces trois pays c’est le fait qu’ils s’en sortiront alors que nous, dans une situation similaire, nous n’aurions aucune porte de sortie !

    En effet, ce qui sauve ces pays c’est leur petite taille économique qui a permis à leurs grands partenaires de l’Euro Groupe de venir à leur rescousse avec l’aide des contribuables et des banques qui ont fait une croix sur leurs prêts.

    Vu la taille de la France, elle n’a pas de partenaires assez riches ni de banques assez solides pour espérer obtenir le même traitement.

    Ce constat serait exagérément pessimiste si la France prenait finalement des mesures claires, courageuses, cohérentes et efficaces pour rétablir la confiance et repartir du bon pied. Mais il semble que la mosaïque des décisions prises ou annoncées par notre gouvernement n’inspire pas cette confiance. Voyons donc ce qu’il en est sur les sujets les plus structurants.

     

    La France dans la tourmente !

    On veut doper la compétitivité des entreprises.

    Comme le gouvernement avait commencé par augmenter leurs impôts il fallait trouver comment sortir de l’impasse dans laquelle il s’était enfermé. À la va-vite on a donc saupoudré 20 milliards sur les entreprises ce qui est bien mieux que rien. Oui, mais comment cette manne qui compense les augmentations d’impôts va-t-elle améliorer la compétitivité ?

    On aurait pu facilement concocter une vraie réforme qui, tout en préservant les ressources de l’État, donnerait de l’oxygène aux secteurs clés de notre économie, par exemple avec une réforme profonde de la TVA comme suit :

    Le taux pour les services passerait de 19,6% à 18%. Il s’agit de prestations non-délocalisables ce qui favoriserait l’emploi en France.

    Le taux pour les produits manufacturés passerait de 19,6% à 22% et corrélativement, les charges sociales des entreprises seraient réduites à proportion. Ceci modifierait profondément l’équation économique :

    • Le coût des produits manufacturés fabriqués en France mais exportés (donc hors TVA) baisserait avec la baisse des charges sociales, renforçant la compétitivité des entreprises françaises à l’export.
    • Pour les produits manufacturés vendus en France, l’augmentation de la TVA renchérirait le coût des produits importés fabriqués à l’étranger alors que celle-ci serait compensée par la baisse des charges pour les produits fabriqués en France. Ainsi, sur le marché domestique, la compétitivité des industriels français serait améliorée.

    La compétitivité accrue des entreprises leur permettant d’augmenter les ventes provoquerait un besoin de main-d’œuvre supplémentaire donc de l’emploi et cette prospérité nouvelle entrainerait une hausse des impôts perçus par l’État.

    Un tel renchérissement de la TVA aurait un impact négatif sur les consommateurs qui n’achètent pas français mais qui serait partiellement compensé par la baisse de TVA sur les services. Comme montré précédemment les français les moins favorisés ne sont que très marginalement concernés par ce taux de TVA.

    Le taux de 10% serait étendu à toutes les prestations de transformation artisanales. Pour ces prestations qui sont non-délocalisables on ne permet aujourd’hui le taux de 10% que dans des cas particuliers (amélioration de l’habitat notamment). Comme les artisans utilisent des produits manufacturés avec la TVA au taux fort, la recette de l’État n’est en fait réduite que sur la main d’œuvre.

    Une telle réforme est simple à mettre en œuvre et elle peut être porteuse de changements radicaux dans la compétitivité des entreprises et dans l’emploi en France. L’effet d’aubaine serait quasiment nul.

    On voit donc avec cet exemple que la compétitivité accrue que le gouvernement réclame est à notre portée mais que notre gouvernement manque de détermination et de courage politique car toute réforme exige non seulement de vouloir la faire mais aussi de savoir l’expliquer et de tenir vent debout face à la contestation inévitable.

     On veut plus d’investissements créateurs d’emploi

    La compétitivité viendra des entreprises françaises qui innovent, c’est ce que disent les ministres de l’économie, de l’industrie et de l’éducation. Effectivement, quand elle permet de réduire les coûts l’innovation améliore les perspectives de vente ; quand elle améliore les produits l’innovation les rend plus attrayants face à la concurrence étrangère ; et quand elle introduit de nouveaux produits elle permet d’investir de nouveaux marchés.

    On ne peut être que d’accord avec nos ministres !

    Dans une entreprise, le moteur de l’innovation c’est l’argent dont elle dispose pour financer la recherche et/ou acheter les équipements innovants. Pour pouvoir être innovante il faut donc que l’entreprise génère suffisamment de bénéfices pour pouvoir réinvestir ou bien qu’elle génère suffisamment de confiance dans son avenir pour que les investisseurs parient sur elle.

    Selon l’OCDE et l’INSEE, les bénéfices des entreprises françaises s’érodent et les observations précédentes sur leur compétitivité ne m’amènent pas à penser que la tendance va s’inverser rapidement.

    Quant aux investisseurs, on leur a fait savoir que dorénavant s’ils ont le courage de parier sur une entreprise française :

    • Soit ils essuieront une perte et tant pis pour eux
    • Soit ils auront fait le bon choix et obtiendront un bénéfice qui sera taxé autant que le salaire d’un travailleur.

    C’est cette taxation dans la justice dont on nous rebat les oreilles qui guide les décisions les plus stupides de notre gouvernement ! En effet, il peut paraître injuste que l’investisseur paie moins d’impôt à revenu égal mais où est cette justice quand le salarié de l’entreprise continue d’être payé alors que l’investisseur subit une perte ?

    La stupidité de ces règles érigées en dogmes pourrait n’avoir que cette injustice comme conséquence mais nenni !

    Cette stupidité a un corollaire subliminal qui n’a échappé à aucun investisseur potentiel : La France ne veut pas que vous preniez des risques sur ses entreprises. Elle préfère que vous alliez tenter votre chance ailleurs, par exemple en Irlande où l’Euro Groupe dont elle est un membre important, investit pour relancer l’économie.

    On voit donc que la recherche, l’innovation et les investissements créateurs d’emploi ne sont pas les semences d’aujourd’hui qui permettront demain une sortie par le haut. En France, le déclin est donc programmée tant pour les savoir-faire français que pour les secteurs d’excellence qui existent encore.

    On veut que les banques prêtent plus aux entreprises

    Même si les investisseurs privés tournent le dos à la France, les entreprises courageuses peuvent encore s’endetter pour paver les chemins de leurs futures réussites. Nos gouvernants exhortent donc les banques à prêter plus et les accusent même d’être trop timorées.

    Que ce soit pour améliorer leur fond de roulement et surmonter les à-coups de trésorerie ou pour financer la transition lorsqu’une évolution demande d’investir, les banques doivent effectivement être là pour assurer la continuité de l’entreprise qui est saine.

    Cependant, le double langage étant le maître mot de la politique, on demande aux banques de prêter plus mais s’agissant d’une profession réglementée, on modifie profondément les règles prudentielles pour les obliger à prêter moins ! Certes on justifie tout cela par le fait qu’aux USA des banques ont largement provoqué le marasme économique que nous connaissons parce qu’il n’existe pas là-bas de règles prudentielles protégeant l’économie le leurs erreurs. Alors, même si ces règles existaient déjà en France ce qui a permis d’éviter le pire (sauf bien sur pour le Crédit lyonnais en son temps puis pour Dexia plus récemment mais maintenant il n’y a plus de banque contrôlée par l’État !) et même si ces règles sont inefficaces puisque les USA refusent de les adopter, on les renforce quitte à réduire la marge de manœuvre des banques en matière de prêt aux entreprises qui le méritent !

    Mais comme cette réglementation contraignante laisse aux banques la possibilité de prêter plus à condition qu’elles augmentent leurs fonds propres, nos gouvernants ne rate jamais une occasion de critiquer les banques afin d’être assuré qu’elles n’occupent que la place qu’elles méritent au rang des parias de la république. Par exemple :

    • nos dirigeants conjuguent leurs efforts pour miner la confiance des marchés et ainsi détourner les capitaux loin des banques
    • ils fustigent les banques et pesent sur leurs marges afin de réduire les bénéfices qui pourraient être réinvestis,

    Ainsi nos gouvernants rendent improbables les augmentations de fonds propres qui auraient pu compenser l’ineptie de ces règles trop contraignantes.

    Mais en France on n’hésite jamais quand il s’agit de faire la surenchère à la bêtise ! Avec ces mesures fiscales qui chassent les investisseurs loin des entreprises et des startups françaises et avec cette réglementation qui bride les possibilités de prêts bancaires aux entreprises notre gouvernement aurait pu s’arrêter là, satisfait d’avoir plombé durablement l’économie du pays, mais non, la bérézina économique ne saurait être complète sans une dernière touche de génie politique !

    Pour parfaire ce chef-d’œuvre et s’assurer qu’il ne viendrait à l’idée d’aucun des petits épargnants français de se substituer aux investisseurs qu’on a chassés ou aux banques qu’on a muselées, nos gouvernants ont pris les mesures courageuses complémentaires suivantes :

    • Le taux du Livret A est augmenté pour inciter les français à privilégier cette solution d'épargne.
    • Le plafond du Livret A est augmenté et sera progressivement doublé pour canaliser plus d’épargne loin de l’économie réelle
    • L’exonération fiscale du Livret A est et restera totale pour s’assurer que les fonds ne seront pas arbitrés en faveurs de placements plus aléatoires et fiscalisés.
    • Pour ceux qui auraient encore des liquidités après avoir rempli tous les Livret A de la famille, l’Assurance Vie restera le vecteur d’épargne à privilégier si on veut échapper à l’impôt sans se réfugier en Russie.

    On voit donc que notre gouvernement d’aujourd’hui, suivant l’exemple du précédent mais en accélérant le mouvement, dit de belles phrases pour montrer qu’il sait parler d’économie, de reprise, de compétitivité et de sortie du tunnel mais, au-delà de la rhétorique, on voit qu’il a construit un mur au bout de ce tunnel ! Et que nous importe que ce soit par incompétence ou par machiavélisme.

    On veut préserver notre indépendance énergétique

    Cela a été dit et répété, nous allons réduire le nucléaire mais en développant les énergies alternatives la France préservera son indépendance relative.

    François Hollande a même dit que dès 2016 la centrale de Fessenheim serait fermée. Peut-être que ses connaissances en la matière lui permettent cette affirmation même si d’autres spécialistes doutent de la faisabilité dans un délai aussi bref, mais c’est lui le Président et les autres ne sont peut être pas normaux.

    Mais le problème n’est-il pas ailleurs ?

    Une loi française héritée de Sarkozy et applaudie par Hollande interdit toute recherche comportant des projets ayant recours à la technique de fracturation hydraulique pour l’exploitation des gaz de schistes et des hydrocarbures.

    Comme le problème est réel et que le risque de pollution des nappes phréatiques est grand on pourrait penser que, pour une fois, nos gouvernants ont eu raison. Malheureusement comme ils avaient d’autres choix on se demande pourquoi avoir choisi la posture la plus idiote !

    En effet, on l’a vu aux USA, les premières techniques étaient mal maîtrisées et les conséquences sur l’environnement inquiétantes car les nappes phréatiques traversées étaient souillées. Mais comme aux USA la recherche n’est pas interdite, ils ont pu améliorer leurs techniques et ils ont développé des outils de forage horizontal qui ne traverse plus les nappes et les techniques de fracturation sont de moins en moins polluantes.

    Résultat pour les USA : le coût de l’énergie fossile chute, ils n’importent plus de pétrole et prévoient d’être exportateurs nets de gaz et d’hydrocarbures dès 2015.

    Résultat pour la France : l’interdiction de recherche prive la France de toute avancée sur ce terrain alors qu’on estime les gisements très importants. Certes l’interdiction d’exploiter ces gisements ne sauraient être remise en cause tant que l’État n’est pas assuré de l’impact sur l’environnement mais de là à interdire toute recherche dont le but est d’inventer des techniques satisfaisantes . . .

    Dons la France attendra que les USA ou d’autres aient amélioré leurs techniques. Ensuite on demandera aux entreprises de ces pays de venir exploiter chez nous ou bien de vendre à nos entreprises nationales un droit d’exploitation de leurs brevets. Une indépendance qui dépendra donc des autres.

    On peut déplorer que le principe de précaution érigé ici en dogme entraîne nos gouvernants aux pires décisions.

    On avait pourtant déjà connu les méfaits de ce principe de précaution français avec Bachelot qui voulait vacciner deux fois tous les français, juste par précaution.

    La précaution est indispensable et nos gouvernants se doivent de prendre toutes les précautions nécessaires pour protéger les français et leur environnement. Mais quand la précaution est érigée en principe et que l’absurdité du dogme remplace le bon sens, toutes les extravagances sont permises et c’est toujours la France qui en paiera le prix.

     

    On veut favoriser la recherche dans les technologies d’avenir comme les biotechnologies

    Le gouvernement précédent avait déjà montré qu’il est plus facile de fermer des portes que d’en ouvrir de nouvelles et depuis 2008 toute culture d'OGM commercial est interdite en France. Heureusement dans ce domaine la recherche n’est pas encore interdite ! Cependant rechercher en France des avancées en matière d’OGM serait une démarche des plus masochistes car on investirait pour obtenir des solutions dont l’exploitation est interdite. Quelle entreprise voudrait orienter ses coûteuses recherches vers des solutions OGM qu’elle ne pourrait pas ensuite rentabiliser ?

    Ici encore, on voit que l’incohérence sert de fil directeur pour ériger les lois en France.

     

    Conclusion

    On veut, on veut, on veut mais bizarrement on n’arrive pas à obtenir ce qu’on veut.

     http://ekladata.com/avadian-blogistan.eklablog.fr/mod_article64376203_50ed8613bdf3c.jpg


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  • Commentaires

    1
    Hervé GERARD
    Lundi 7 Janvier 2013 à 18:32

    Malheureusement 100% d'accord avec tousces points...!

    2
    Hervé GERARD
    Lundi 7 Janvier 2013 à 18:32

    Malheuresement 100% d'accord sur tous ces ponts...

    3
    WebSahib
    Lundi 7 Janvier 2013 à 21:45

    Bonjour, Meilleurs voeux !! Pas facile de vous trouver sur le NET, Norbert n'avait pas de nouvelles de vous non plus ...

    Juste une question : pourquoi continuez-vous avec la formule Blog qui est rigide et sans organisation ?

    Ceci dit vos articles seront repris selon l'actu !!

     

    A+ MARC

    4
    fadosol
    Mercredi 9 Janvier 2013 à 14:32

     

    Pour le n'importe quoi de Hollande 100% OK.

    Jusque là tu auras beaucoup de monde avec toi, vu que l'on ne vote pas «pour» mais contre le précédent.

    Ensuite on vote pour quelqu'un dont on ne sait pas trop ce qu'il va faire, même si parfois on peut s'en douter.

     

    Pour tes propositions de TVA cela semble judicieux.

     

    Pour ce qui concerne les OGM, les gaz de schistes, la finance, on sait très bien que les français sont très partagés et qu'il faudrait un grand débat démocratique comme on peut en avoir en Suisse à l'aide de référendum d'initiative populaire.

     

    J'entends bien tes arguments «pour», mais j'entends aussi parler de suicides de paysans en Inde etc....

    Au sortir de la guerre 39-45, on a développé l'agriculture intensive : engrais et pesticides.

    Peut-être n'avait-on pas d'autres choix. Et à l'époque on ne savait pas les conséquences.

    Peut-être cela vaut-il la peine de se donner du temps pour voir s'il n'y a pas quelques lézards derrière la chose. Servent-ils vraiment à quelque chose ces OGM (on aurait du les appeler OGAméliorés) sinon faire des profits pour Monsanto?

    Aujourd'hui peut-être n' a-t-on pas le choix non plus, je ne sais.

     

    Pour l'énergie c'est pareil et dans cela Hollande n'y peut rien. On impose rarement, en France, quelque chose que les populations locales ne veulent pas.

    Les exemples sont nombreux: Le Larzac, Plogoff, terminal méthanier au Verdon, (Notre dames des Landes?)...

     

    Pour la finance il faut que tout le monde la comprenne, donc simplifier!

    La finance c'est Enron: nul dans le réel, excellent dans le virtuel....On a vu!

    Nous avons fabriqué un monstre qui échappe à tout contrôle.

     

    Pour l'Europe comme pour la démocratie, nous sommes au milieu du gué, combien de temps y resterons nous?

     

     

    5
    avadianj Profil de avadianj
    Samedi 12 Janvier 2013 à 10:50

    Commentaire reçu :


    Bravo pour votre travail d’analyse et de propositions que je partagent pour l’essentiel. Je suis moi aussi très soucieux et peu optimiste de l’évolution de la France. J’essaie de lutter contre la tendance que peut avoir un vieux con de mon âge au “c’était mieux avant”, mais quand même...Moi qui ai passé 20 ans dans l’industrie lourde à une époque où en France et dans beaucoup de pays occidentaux, à l’exception du Royaume Uni, je suis malheureux de constater l’effondrement de notre industrie. Bien entendu elle ne doit pas être celle d’hier (que j’ai,bien connue) mais celle d’aujourd’hui et de demain. Mais comme vous l’écriviez cela nécessite d’avoir une volonté de recherche, d’investir et donc d’avoir pour ce faire les bons outils, avoir de la reconnaissance, donner de l’encouragement à ceux et celles qui s’y emploient.


     


    Il y a un aspect sur lequel j’insisterai qui me vient peut être de ma propre expérience : que la finance soit plus au service de l’industrie (prise au sens le plus large du terme y inclus ce que j’appellerai “l’industrie des services”) qu’une industrie en soit sans liens suffisants avec le monde réel.


      

    6
    babbou
    Samedi 19 Janvier 2013 à 15:59

    En 1982, Mr.Mitterand à convoqué un grand financié le père de la T.V.A.,et lui a demandé :"Comment relancer l'activité en France"? Ce PDG d'une grande Banque lui a répondu : "Mr. le Président il faut... uniquement de la confiance.

    Si le peuple de France a confiance en vous, il investira et consommera."

    Comment avoir confiance en une équipe qui oppose les français entre eux. Qui considère que ceux qui gagnent 4000,00€ sont riches et doivent payer, alors que tous les ministères se sont versés des primes de fin d'année. Qu'il y a des nominations incompréhensibles, un nombre de ministres qui ne servent à rien,etc...etc.

    Alors oui ces idées sont bonnes, en particulier la TVA  mais ne sont pas suffisantes dans une volonté de relance. IL FAUT CHANGER L'EQUIPE ET LE SYSTEME.

    Bonne année à tous et courage...ils partiront.

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