• C’est ça, c’est ça la France …

    En France, les polémiques sont aussi nombreuses que les problèmes. Nos gouvernants semblent impuissants et, lorsqu’ils ont des réponses, ils sont trop souvent à côté de la plaque. Pourtant le café du commerce regorge de solutions ...

    Le bon sens voudrait que la modestie prévale et qu’on prenne un peu de recul mais le bon sens n’est pas une denrée inscrite dans notre constitution alors on fait avec ou plutôt sans !

    Ne dérogeant pas à cette règle de base je fournis mon lot de commentaires et de solutions pour alimenter le débat sur les questions qui m’ont le plus interpellé ces derniers jours : immigration, EPR de Flamanville, rapatriement des terroristes de chez nous, etc.

     

     

    Les paternités de complaisance 

    J’entends dans le poste que trop de français prétendent avoir enfanté un jeune immigrant afin qu’il obtienne illégalement la nationalité française. C’est parait-il un problème pour les services d’immigration.

    Dans la séquence télé suivante, j’apprends que maintenant, pour 58€, je peux obtenir mon ADN.

    Alors je me dis que si j’étais responsable du bazar de l’immigration j’annoncerais que les pères putatifs et leurs soi-disant rejetons seront soumis à une comparaison d’ADN leur coûtant 58€x2.

    Je suis convaincu que cette annonce découragerait les demandeurs les moins sûrs de leur descendance.

    Le problème est cependant double : (1) on est en France et (2) je ne suis pas responsable de ce bazar !

     

     

    L’EPR de Flamanville 

    J’entends dans le poste que cet EPR ne coûte pas 4 milliards comme prévu initialement mais coûtera, si tout va bien, au moins 12,4 milliards.

    J’entends aussi que la mise en œuvre prévue initialement en 2012 aura peut-être lieu en 2023.

    Pour expliquer ces surcoûts et ces retards on me dit qu’EDF —le champion mondial du nucléaire-- a perdu son savoir faire, faute de nouveaux réacteurs à construire (je trouve sur internet que la dernière centrale a démarré en 1986).

    Dans un débat télévisé (C DANS L’AIR), on m’explique que la technologie française est pourtant au top et que nous avons même vendu licence aux chinois (en 2007 soit concomitamment avec le démarrage du projet de Flamanville) pour qu’ils construisent leurs propres EPR. Ce qu’ils ont fait par 2 fois, l’un ayant démarré en 2018 et l’autre en 2019. On me dit que malgré les surcoûts (il y en a eu là-bas aussi), chaque EPR chinois n’aura coûté que 4 milliards.

    Dans l’impasse le gouvernement français ne voit pas d’autre issue que remettre de l’argent dans le puits sans font appelé EDF.

    Donc les français devront payer la facture via leurs impôts vu la rallonge de la dette publique et via le coût du KWH.

    Je m’étonne donc que l’argument du savoir-faire perdu soit gobé si facilement par les gens qui parlent dans le poste et qui omettent de dire que les chinois n’avaient perdu aucun savoir faire vu que cette  licence française était une première pour eux.

    Alors je me dis que si je supervisais le bazar d’EDF j’annoncerais que j’envisageais de demander aux chinois de se substituer à EDF pour finir de construire cet EPR et pour entreprendre la construction des suivants.

    Je suis convaincu que cette annonce aurait un effet positif sur le contrôle de gestion d’EDF et réduirait peut-être la gabegie institutionnelle de cette entreprise.

    Le problème est cependant double : (1) on est en France et (2) je ne suis pas responsable du bazar d’EDF !

     

     

    Les terroristes des prisons kurdes 

    Dans les prisons kurdes il y a (ou il y avait) des individus partis de France pour rejoindre les terroristes de Daesch que l’armée française combat aux côtés des kurdes.

    Depuis que Trump a décidé que sa priorité étant sa propre campagne électorale, il fallait que les GIs  rentrent au pays. Les turcs ont donc eu carte blanche pour se battre contre nos alliés kurdes espérant avoir le temps de les éliminer et de donner ainsi le temps à Daesch de se refaire une santé.

    De ce fait les kurdes de Syrie, attaqués par les turcs, ont concentré leurs ressources guerrières sur leur propre défense et, de ce fait, ont relâché leur attention sur les camps de prisonniers ce qui aurait permis à certains terroristes de se faire la belle.

    D’où le débat en France : 

    ·       Les terroristes venus de France vont-ils revenir ici et perpétrer des attentats ?

    ·       Doit-on les rapatrier et les juger en France pour des crimes commis ailleurs ?

    ·       Ne doit-on pas les rapatrier afin de leur épargner la peine de mort probable là-bas alors que nous avons supprimé la peine de mort ici ?

    Je me dis que nous vivons dans un pays qui a un sens des valeurs morales bien étrange :

    ·       La France peut envoyer ses soldats en Syrie pour y tuer des terroristes mais la France ne saurait tolérer qu’ils puissent être tués suite à une décision de justice locale. La justesse de notre justice serait-elle supra nationale ?

    ·       La France est contre la peine de mort sauf dans 2 cas :

    (i)               sur le champ de bataille, nos soldats peuvent tuer l’ennemi

    (ii)             la France n’étant pas un champ de bataille, l’ennemi peut venir ici pour tuer des innocents sans risquer lui-même la peine de mort.

     

     

    Reconduites à la frontière des immigrants expulsés. 

    J’apprends que lorsque la justice française décide d’une reconduite à la frontière des étrangers qui n’ont pas obtenu le droit de rester, cette décision est sans effet parce que les dits étrangers sont introuvables. Ils sont bien présents en France et bénéficient de toutes les aides prévues à leur encontre, mais le cloisonnement des services de l’Etat interdit aux services sociaux, aux hôpitaux, aux écoles, etc. de servir de mouchards aux services de l’immigration.

    Mais on se plaint que cela coûte cher. Par exemple, l’aide médicale d’état (AME) et la protection universelle maladie (PUMa) fournies aux étrangers en situation illégale ont doublé en quelques années puisque le nombre d’illégaux ayant besoin de ces aides a lui aussi doublé.

    Alors je me dis que si j’étais responsable du bazar de l’immigration j’assortirais toute demande de régularisation d’un bracelet électronique fourni gracieusement par l’administration et qui serait restitué soit quand la demande serait définitivement acceptée, soit lorsque la décision d’expulsion aurait été mise en œuvre.

    Je suis convaincu que cette démarche serait plus économique que l’alternative et que, pour une fois, les décisions de justice seraient suivies d’effet.

    Le problème est cependant double : (1) on est en France et (2) je ne suis pas responsable de ce bazar !

     

     


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